DURE FRANCE, un poème sous la libéral-démocratie cynique, sous la mondialisation dévoyée repartie pour un tour… Février 2016
- Publié le 26 February 2016
Le samedi 25 février dernier, sur le bateau de Quiberon à Belle-Ile, je me suis d’un seul coup laissé surprendre écrivant cela avec mon pouce sur mon téléphone en voyant le drapeau français flotter au vent, le continent s’éloigner, des Gloires surgir au loin sur l’Océan. Et surtout, VENT DEBOUT, avant de découvrir ces nuits Place de la République, le sentiment d’un trop plein de déceptions politiques au sens de la vie dans la Cité que l’on ne nous accorde pas
DURE FRANCE
Au revoir ou Adieu,
chère France
incontinente en son continent,
Dure France, tu pisses
à la raie de tes nobles
Principes à plus d’un titre,
Les temps qui courent
Ne te font pas Honneur,
Dès que l’on s’éloigne
Un tant soit peu de toi
De vraies Gloires surgissent
à l’instant même, au point que,
Tout à l’heure, ce sera
de loin,
qu’amer,
je contemplerai non plus
l’Aube d’une nouvelle vie commencée
il y a près de trois ans près de ton rivage
mais le Crépuscule de ces Dieux
minables ou
de ces mauvais Diables
qui semblent tous deux unis
pour Hanter ton désormais sordide sillage.
Ton nouveau visage ne se reflètera jamais
sur l’écume de mon océan révolté.
Je t’aimais, c’est fini.
Par la faute de quelques rastaquouères
bardés d’arrivistes certitudes
et de mépris des gens de peu…
Ici, je le promets, je n’aurai de répit,
Depuis “mon” île ou de plus loin encore,
tant que prévaudront sur cette Terre
naguère porteuse de tous les Droits,
leur violation quasi scrupuleuse..
Si là, j’ai mal au coeur,
Cela vient donc, en ce Petit Soir,
obscurément de cette Terre
qui déjà s’éloigne heureusement
et non pas de la Mer
que je sens enfin m’étreignant,
m’embrassant.
C’est mon Appel.
Patrice Barrat
25 février 2016, Ferry Quiberon-Le Palais.