Les Systèmes, corps du texte et du délit.

Les Systèmes, corps du texte et du délit.

SYSTÉMIQUE….MENT

Au commencement, faisons scolaire, il y a un système. Toujours, il y a un système de nos jours.
Système de pensée ou système à l’oeuvre.
Je viens de comprendre – à mon corps dépendant et à mon âme esquivée – que c’est cela : tout système opprime.
Il rejette l’altérité aux confins et tout ce qui n’a pas été pensé – A PRIORI – par lui, est voué aux gémonies. Ce qui s’oppose un tant soit peu, à sa logique inexorable de mise en oeuvre, se doit d’être réduit à l’écartement, au silence ou à l’oubli.
Comme l’autre, le poète, affichait sa détestation des Tours de Saint Sulpice et déclamait son bonheur à pisser contre, moi, ce sont les systèmes que j’abhorre.
Un de ces quatre ou un de ces huit, je vous dirai au détail près exactement pourquoi mon silence récent et cette parole soudaine. Mais il n’est jamais très bon d’exposer une sphère intime endolorie.
Quoique certains adages – j’ai pu le valider ces derniers temps qui m’ont couru après – ont du sens. Ainsi ” Ce qui ne … pas, renforce”. Ce que j’en dis, c’est que la conscience s’aiguise au toucher de la douleur, des douleurs, de la souffrance, des souffrances, et aussi des solidarités qui naissent là, aux coeurs et aux corps, le plus souvent sans cris.
Le pire (ou le meilleur), pour vous attirer les foudres d’un système, c’est justement de le prendre bille en tête, de le remettre en question frontalement.
Radical, je n’ai eu jamais eu la sensation de l’être. Et c’est la faute à ce maudit réel qu'”on” nous donne – soi-disant impuissant devant le poids des choses et du monde – en pâture, si votre serviteur ne se résigne plus à penser mou ou compromis forcément.
De semaine en semaine, les fronts banals ou banaux de ma propre vie m’ont fait la grâce, tout en m’amenant au plus près de la dureté de certains replis de différents systèmes de notre société,
…Bon An
Mal An
Nuit Debout
Jour Debout …
la grâce donc d’une perception plus aiguë de ce qui arrive au plus grand nombre d’entre nous: L’INJUSTICE.