Pour des droits de l'homme modernes, universels et réellement respectés …
- Publié le 20 June 2016
VOILÀ, IL FALLAIT BIEN QUE CELA ARRIVE UN JOUR – QUE CELA M’ARRIVE ? – , JE PARTAGE AVEC VOUS TOUS QUE JE NE CONNAIS PAS VRAIMENT, LE COEUR DE MA DÉMARCHE POUR LES ANNÉES QUI VIENNENT. MES BUTS – NOS BUTS PUISQU’IL Y A DÉJÀ EMBRYON DE MOUVEMENT – SONT ENCORE PLUS PRÉCIS QUE CE QUI SUIT.
JE VOUS PROMETS QUE CE N’EST PAS LÀ LITTÉRATURE. TOUTES LES BONNES VOLONTÉS SERONT LES BIENVENUES POUR PASSER AU PLUS VITE À L’ACTE. S’IL VOUS PLAIT, N’HÉSITEZ PAS CETTE FOIS, DITES CE QUE VOUS PENSEZ.
Au nom de nos…
…DROITS
« Au nom de nos DROITS », c’est un appel à chaque citoyen, à toute instance, locale ou globale à se mettre en mouvement pour placer la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 au centre de l’Espace Public et des discussions de la Communauté Internationale pour trouver un moyen de relever réellement le Défi Climatique et pour empêcher que le fait terroriste et la nature de la réponse qui lui est faite ne vienne bafouer les conquêtes de luttes ancestrales.
En amenant les Jeunesses du Monde à s’exprimer haut et fort, en fédérant les propositions construites par les composantes des sociétés civiles ou leurs alliances, il s’agit de donner ce souffle qui manque aux acteurs enlisés ou conventionnels ( institutions internationales, autorités publiques, secteur privé) de la gouvernance mondiale, si l’on veut tous ensemble éviter les dangers qui guettent la planète et l’Humanité, à la lumière tant des enjeux du Réchauffement climatique que ceux du Terrorisme et des réponses qui lui sont faites, donner un nouveau souffle à la « communauté internationale » et aux acteurs conventionnels de la gouvernance globale.
De la naissance d’un projet…
…par un APPEL (conférence de presse au Bourget le 10 décembre 2015, par Patrice Barrat)
En ce jour, 10 décembre, où, chaque année, à travers le monde, on célèbre l’idée des Droits de l’Homme et certainement pas leur réalité
Alors que la COP21 s’achève et qu’une autre COP se profile déjà, nous sommes convaincus que, dans la lutte contre le Réchauffement Climatique, un tournant, en tous points vital, doit maintenant avoir lieu.
Le temps des intérêts privés, des chantages diplomatiques, des marchandages financiers, des hésitations criminelles, n’a plus lieu d’être. Vient maintenant celui, répété, des avertissements de le communauté scientifique ; comme celui aussi des forces vives de la société civile, que celle-ci agisse depuis des territoires de proximité ou qu’elle pense à refonder le monde.
Après une longue bataille, la notion de Justice Climatique a fini par l’emporter récemment. Mais on voit bien comment, du Commerce aux transactions financières, du Terrorisme à la nature de la réponse qui lui est faite, d’autres enjeux, d’autres négociations, d’autres phénomènes, pourraient, d’une manière ou d’une autre, mettre à mal le combat contre le Réchauffement Climatique et même ses acquis.
La seule parade envisageable, aujourd’hui, la seule manière d’aller de l’avant, c’est de reconnaître que le développement humain est un droit qui a la même importance que les libertés civiles et politiques ou que les droits économiques, sociaux et culturels. Notre liberté, notre citoyenneté, sont étroitement liés à développement humain durable et juste.
Malmenée par ses propres signataires – les États-, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme nous apparaît ici et maintenant comme un des leviers disponibles à même de faire en sorte que chaque femme, chaque homme, chaque génération, se sente personnellement interpellé et encouragé à agir quant au devenir d’une planète Terre-Mère qui nous porte tous. Et que chacun, dans son for intérieur, se sente le Droit d’interpeller ces élus et ces décideurs qui profitent de huis clos pour s’enfermer dans une indécision fatale.
Nous appelons à entamer une réflexion qui conduise à faire du développement durable un droit universel.
Rédigé par Patrice Barrat, le 4 décembre 2015
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Au Nom de nos Droits…
…MISE AU MONDE AUJOURD’HUI
Le tout dernier projet de Bridge Initiative vient véritablement au monde aujourd’hui par un moment fondateur: fédérer tous les réseaux, rassembler toutes les personnes qui le souhaitent autour d’un BUT COMMUN:
REVISITER AU PLUS VITE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME D’ICI 2018, son 70ème anniversaire. AFIN DE LUI DONNER PLUS DE VALEUR, AUPRES DE NOUS-MÊMES, CITOYENS, AUPRÈS DU SYSTÈME (EN PERDITION) DES NATIONS UNIES ET CONTRE LES POUVOIRS POLITIQUES ET ECONOMIQUES QUI LA BAFOUENT OU LA CONTOURNENT TOUS LES JOURS SANS AUCUN SCRUPULE.
Cette démarche fait suite à l’appel que j’avais lancé le 10 décembre dernier au beau milieu de la COP 21. Ce que je ne savais pas ce jour-là, le 10 décembre – Journée Internationale des Droits de l’Homme- en partageant cet APPEL, c’est que deux jours plus tard, l’ACCORD FINAL DE LA COP 21, dont certains se sont tant vantés, allait voir disparaître le passage sur l’importance du respect des Droits de l’Homme, de tous les Droits de l’Homme, en tant notamment que LEVIER JURIDIQUE pour lutter contre le Réchauffement Climatique!
Ces Droits de l’Homme, cette Déclaration Universelle, François Hollande, les avait déjà escamotés quelques jours plutôt en soulignant les mérités du “Droit à l’Humanité” cher à Corinne Lepage, un concept creux puisque non accompagné de pouvoir juridique. Puis, l’on m’avait dit qu’OBAMA et Bruxelles n’étaient pas très chauds pour que l’on insiste trop sur les Droits de l’Homme car cela pouvait avoir un effet boomerang.
Mais le SCANDALE MORAL ABSOLU, là où j’ai vraiment pensé que le CYNISME de nos dirigeants ne connaissait plus de limite, c’est lorsque j’ai appris fin janvier au Maroc – pays qui organise la COP 22 à Marrakech du 7 au 18 Novembre prochain- que la vraie raison de la suppression de toute référence aux Droits de l’Homme dans un ACCORD censé nous porter dans LA LUTTE MAJEURE pour les décennies qui viennent, c’était en fait l’ARABIE SAOUDITE- le pays qui finance directement le TERRORISME que l’on dénonce tous les jours – qui l’avait exigé. Sinon, elle ne signerait pas;
Le paragraphe en question ne portait pas du tout sur les Droits de l’Homme dans ce pays mais en tant que valeur universelle.
Alors, là, c’est mon indignation et la votre qui sont sans limites.
Et je le redis, je ne vois ce qui pourrait nous arrêter tous ensemble dans ce combat-là.
Il faut maintenant passer outre les gouvernements, les Etats-Nations, et créer dans l’Espace Public Mondial, une nouvelle force, libre et indépendante, capable d’insuffler aux citoyens du monde le sentiment de la fin de leur soi-disant impuissance et d’amener les Nations Unies à s’appuyer sur cette nouvelle vague qui, en modernisant dans un long processus local et global, participatif et populaire et jeune, la Déclaration Universelle, rendue en partie caduque par les ravages de la Société de l’Information et des technologies quand elles se font les alliées réels de ces forces pas si obscures puisqu’elles osent avoir pignon sur rue, un ultralibéralisme, un néo libéralisme et même un social libéralisme dévoyé qui se font les instruments de la domination persistante des plus riches et des plus “forts”.
Il est temps de renverser tout cela. Le vide de sens est tel aujourd’hui au cœur de l’Espace Public, l’exploitation est telle au centre de nos économies, les propositions profondes de réforme et de changement sont si rares du côté des sphères officielles qui nous gouvernent, qu’il y a lieu “ici et maintenant mais pour le plus longtemps possible” de participer d’un NOUVEL ÉLAN.
Voilà – je le dis presque sans modestie car j’ai vraiment connu depuis 10 ans moi-même les pires souffrances de voir violer ses propres droits quand les systèmes qui nous entourent sont régis par la soumission à une mauvaise AUTORITÉ : c’est cela qui m’amène, après 40 ans de journalisme et 16 ans de médiation active entre les acteurs de la Gouvernance Globale. à mettre mon expérience, mes réseaux, mes idées et ce que j’ai de forces, abîmées ou nouvelles, au service d’une idée puisqu’elle est le sens la vie même.
Patrice (Luc François) Barrat.
Fondateur et Délégué Général de Bridge Initiative International.
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SUITES PRATIQUES DÈS DEMAIN
OBJECTIFS :
➢ Suite aux travaux de Climate Bridges pour la COP21, qui ont abouti à l’appel “Au Nom de Nos Droits”, constituer un espace de médiation informel entre les différents acteurs de la question du Réchauffement Climatique, autour des droits de l’Homme, et en particulier des droits économiques et sociaux.
➢ Contribuer à diminuer les tensions et les conflits grâce à une entité tierce à même de rechercher aussi bien des solutions organisationnelles que les complémentarités stratégiques dans un dialogue permanent entre les différents acteurs.
➢ Permettre de restituer en profondeur les points de vue de toutes les sensibilités, voire de souligner les rapprochements possibles, par la création d’un cadre indépendant de débats publics sur des thèmes précis.
Les moyens d’y parvenir…
… Processus
1) LES COMPOSANTES DE LA SOCIÉTÉ CIVILE GLOBALE, centré sur un processus expert d’élaboration juridique tel qu’accepté par le CNDH (Centre National des Droits de l’Homme), coordinateur de la société civile marocaine pour la COP22:
– Les Réseaux « Droits le l’Homme »
– Les Réseaux « Climate Justice »
– Les Réseaux environnementalistes traditionnels.
– Les nouveaux Mouvements : Indignés, Nuit Debout, Podemos, Syriza, Cyndi Wiesner…
2) LES CERCLES SUCCESSIFS D’INTERMÉDIATION
● Avec le système des Nations Unies qui devrait se sentir rehausser par la référence forte à la DUDH. Surtout en cette année d’élection d’un (ou d’une?) nouveau(elle) secrétaire Général(e).
● Avec une pression latérale sur les autres institutions internationales.
● Avec les gouvernements qui peuvent être des alliés stratégiques.
● Avec les réseaux des autorités locales.
● Avec les composantes du secteur privé.
● Avec le monde universitaire.
● Avec les services d’éducation nationale.
3) PAR L’ESPACE PUBLIC
● Les débats publics (dont ceux de Bridge Initiative).
● Fédérer les récits existants sur le Climat afin qu’ils soient visible du plus grand nombre.
● Organiser 8 journées de mobilisation politique et culturelle à travers le monde: